6/09/2025 : Miandrivazo – Marofandilia (Réserve de Kirindy – Camp Amoureux)
Debout 6h30, car nous avons une longue route pour atteindre la Réserve de Kirindy (288km) !
Nous quittons ce bel endroit qu’est l’hôtel Princesse Tsiribihina de Miandrivazo à 7h15, sous un ciel bleu magnifique !
Nous traversons beaucoup de villages,
mais, hélas, nous découvrons un camion complétement calciné au milieu de la route, heureusement, pas de victimes !
La route est belle et les paysages variés, avec de belles couleurs !
Encore des traversées de villages,
la route monte et nous offre un superbe panorama !
Puis des rizières et des rizières…
Il faut savoir que le riz est la base de l’alimentation à Madagascar ! Matin midi et soir, il fait partie de l’alimentation !
Un malgache mange donc en moyenne du riz trois fois par jour, sous des formes toutes différentes :
Le matin, c’est le « vary soasoa » bouilli et très liquide, on boit l’eau du riz caramélisé lors de la cuisson.
Le « ranovola » en dégustant le riz « sec » accompagné de viande de zébu ou de porc et de légumes pour le déjeuner de midi.
Le soir on déguste souvent du « vary amin’anana », un mélange de riz et de légumes, parfumés avec des petites crevettes sèches.
Les malgaches travaillent essentiellement à la culture du riz !
Des villages avec toujours beaucoup de monde sur la route…
Des cases traditionnelles,
puis nous empruntons une piste très sableuse sur plusieurs kilomètres.
Les malgaches sont très sociables,
et nous saluent avec un grand sourire !
Nous passons devant un marché aux zébus, qui est un symbole de richesse à Madagascar !
Avec sa grosse bosse sur le dos et ses cornes majestueuses, il est facile de reconnaître le bovidé le plus convoité de Madagascar. Symbole de la richesse d’une famille, l’animal est l’objet de nombreuses convoitises. Si vous allez dans un cimetière malgache, vous pourrez d’ailleurs voir de nombreux bucranes orner les tombes. Plus ils sont nombreux, plus ils marquent la richesse du défunt. Le zébu fait en effet l’objet de sacrifices au cours de cérémonies traditionnelles.
Pour info : un zébu coûte l’équivalent d’une année de revenus pour un paysan malgache. Dans les champs et au quotidien, le zébu tire les charrettes pour faciliter le transport des habitants et le travail dans les rizières.
Nous découvrons maintenant les baobabs, arbres emblématiques et mythiques de Madagascar !
Baobab et mythes. Plusieurs mythes entourent ce grand arbre pouvant atteindre jusqu’à 30 mètres de hauteur, avec son aspect très particulier. Parmi elles, la plus connue est sans doute celle qui raconte que le baobab a été planté à l’envers par Dieu. À Madagascar, il raconte une histoire différente selon le village. Dans le sud-ouest de l’île (région Morombe), par exemple, dans le petit village d’Andombiry, le plus grand arbre d’une immense forêt de baobabs est vénéré par les habitants.
Nous sommes sur la célèbre allée des baobabs !
Baobab et quotidien. Le baobab est utilisé au quotidien : La pulpe (riche en vitamine C et en calcium) et les feuilles sont consommées, les écorces, les fleurs, les graines et les racines sont utilisées comme médicament. Le bois sert également de matériaux de construction, notamment pour fabriquer des tuiles et des murs. À Ampotaka, sur le plateau de Mahafaly, dans le sud de l’île, le baobab sert de réservoir d’eau pour faire face à la rude et longue saison sèche. Les troncs sont alors creusés et remplis d’eau durant la courte saison des pluies.
Baobab et éternité. Le baobab est appelé reniala en malgache, signifiant « reine de la forêt ». L’arbre est résolument imposant : environ une vingtaine de mètres de hauteur pour les spécimens adultes, pour une circonférence d’une vingtaine de mètres également (tronc). Le diamètre d’un tronc peut atteindre 10 mètres. Le plus vieux baobab connu à Madagascar est celui du parc de Tsimanapetsotse au sud de Tuléar, appelé « grand-mère ». Celui-ci appartient à l’espèce Adansonia rubrotispa, et est âgé de 1 600 ans.
En fin de journée, nous arrivons à notre étape du jour, le Akila Lodge (Ex camp amoureux), dans la forêt de Marofandilia.
Magnifique petit bungalow au milieu de la forêt !
Le très photographié baobab amoureux !
sous les yeux d’un caméléon !
Une excursion nocturne avec un guide pour découvrir la faune et la flore.
Marofandilia est un véritable sanctuaire écologique : 8 espèces de lémuriens, dont le Microcèbe de Madame Berthe (Microcebus berthae), le plus petit primate au monde, endémique de cette région.
Nous avons la chance de le voir, caché dans le tronc d’un arbre !
Magnifique balade nocturne dans cette forêt dense de Marofandilia !
Demain, nous découvrirons d’autres lémuriens, cette fois, de jour…





































































5/09/2025 : Miandrivazo – Balade en pirogue sur la rivière Mahajilo
