15/09/2025 : Ifaty – Tulear – Parc National Zombitse Vohibasia – Isalo NP (Ranohira)
Debout 7h avec une mer calme et une douceur matinale !
A 8h, nous prenons la route jusqu’à Tulear.
La route est asphaltée et en assez bon état. Nous traversons un village,
nous longeons la mangrove.
30 mn plus tard nous arrivons à Toliara, appelée Tuléar en français, la plus grande ville du Sud de Madagascar avec 170 000 habitants.
Arrêt technique pour que Hyacinthe puisse faire réparer la roue crevée.
On assiste au chargement incroyable des taxis-brousse, tandis que les rues sont envahis de cyclo-pousse ! A 10h, nous reprenons la route et nous allons emprunter la mythique Nationale 7 ! Cette route relie Tulear à Antananarivo la capitale.
D’une longueur de 1200 km, elle relie la plupart des villes des hautes terres centrales et constitue le plus important axe routier du pays par l’importance du trafic.
Ici, un taxi-brousse avec des chèvres sur le toit !
On roule doucement, car la route est encombrée et surtout très loin de ressembler à notre Nationale 7 française !!!
Une distillerie de Toaka Gasy (rhum artisanal malgache) vendu au bord des routes.
Le Toaka Gasy est une sorte de rhum artisanal produit avec de la canne à sucre, surtout dans le sud de la grande île. Les cannes coupées et épluchées sont enfouies dans un trou sous la terre pour qu’elles fermentent. Elles sont ensuite pressées, le jus mélangé à des herbes locales est distillé jusqu’à obtenir un breuvage qui peut titrer jusqu’à 80 degrés d’alcool.
Il est très difficile d’absorber une telle boisson à 80 degrés, mais elle est consommée lors des cérémonies traditionnelles, enterrements et autres, en toute petite quantité au risque de sombrer dans un coma éthylique, voire d’en mourir. Dans tous les cas, la gueule de bois est garantie.
Le Toaka Gasy est interdit par la loi, mais il a ses partisans qui défendent cette coutume culturelle. Les députés de l’Assemblée nationale l’ont autorisé après des débats houleux.
Les paysages sont très variés, tantôt plats,
tantôt vallonnés.
Des tombes au milieu des champs.
Les enfants nous saluent avec de grands sourires !
Des écoliers au bord de la N7 particulièrement abimée ici !
avec de la piste de temps en temps !
Une belle église catholique.
Changement de décors fréquent, ici travail dans la rivière pour extraire la terre,
là, travail dans les rizières.
Les malgaches marchent des heures au bord de la route, avec une lourde charge portée sur la tête !
Il est 14h lorsque nous arrivons au Parc National de Zombitse-Vohibasia.
Un caméléon et un coua géant.
Un maki brun au creux d’un arbre.
Baobabs Adansonia
Des sifakas
Des sifakas
Après une heure trente de balade en forêt, à la découverte de la faune endémique du parc, nous reprenons la route.
Le paysage change et nous approchons des contreforts du Parc National d’Isalo.
Nous voilà au Parc National d’Isalo
C’est le parc national malgache le plus visité et ça se comprend : l’Isalo, c’est 81 540 hectares de couleurs et de paysages grandioses. Les vastes plaines d’herbe couleur ocre ne sont pas sans rappeler les panoramas de l’Ouest américain, c’est pourquoi l’Isalo est d’ailleurs surnommé le “Colorado malgache”.
Le ciel gris donne des couleurs incroyables !
On s’arrête pour immortaliser ces paysages !
Ce parc spectaculaire est idéal pour la randonnée et l’aventure. On y trouve également diverses espèces de lémuriens, du lémurien à queue annelée au lémurien brun à front rouge en passant par le sifaka de Verreaux, ainsi que des plantes endémiques et des sites funéraires sacrés Bara dans les hautes falaises.
Il est 17h30 et nous prenons la piste pour atteindre la fameuse « fenêtre de l’Isalo ».
C’est un massif de roche taillé naturellement en forme de fenêtre et s’ouvrant sur la grande vallée déserte.
Le coucher de soleil est admirable à travers la fenêtre !
On flashe à tout va !
Les paysages sont grandioses, on se croirait dans les grands parcs de l’Ouest américain !
Nous quittons ce lieu magique pour rejoindre un autre lieu magique,
Les concepteurs de ce projet, jugés un peu fou lors de son lancement en 1992, n’ont eu d’autre souci que de le fondre dans cette nature vierge, jusqu’à rendre l’Hôtel le Relais de la Reine invisible a quiconque ne se trouve pas sur le site.
Les constructions en granit, implantées dans un parc privé de 50 hectares, se confondent avec les grès des rochers et une végétation luxuriante complète le camouflage. Malgré son isolement, notre écolodge est facilement accessible par la Route Nationale 7. Il est idéalement placé, à mi chemin entre les villes de Fianaransoa et de Tulear.
Le site est absolument extraordinaire !
Nous y passerons 2 nuits.
La chambre est magnifique !
Nous allons diner dans un restaurant très « chic ».
Au menu, du zébu (on adore ça !)
Quelle belle soirée dans ce cadre incroyable !…
Demain, nous ferons une randonnée dans le parc d’Isalo, à la découverte de la flore et de la faune endémiques, qui nous mènera jusqu’à un oasis arrosé par une cascade d’eau cristalline, Waouh…Quel programme !
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